Le parlement européen a voté ce mercredi la fin de la commercialisation des véhicules à moteur thermique à compter de 2035.
Les voitures électriques et hybrides ont représenté 18% des ventes des voitures particulières neuves dans l’UE l’an dernier.
Nous avons devant nous treize ans pour entrer dans l’ère électrique. C’est « une façon de protéger à la fois le climat et les emplois », d’après Michael Bloss (député européen depuis 2019).
Qu’arrivera t-il aux voitures à carburants ?
Les véhicules à essence et diesel pourront bien sûr toujours rouler au sein de l’Union Européenne après 2035. C’est uniquement la vente des véhicules neufs qui est concernée par la loi.
Les hybrides et électriques prennent de plus en plus de place
Sous l’effet des normes européennes, de subventions publiques et de la multiplication de l’offre en hybrides et électriques, les véhicules thermique commencent déjà à laisser place à la mobilité verte. Cela a particulièrement été avantageux aux hybrides légers (essence et diesel), qui représentaient un quart des ventes européennes au début de l’année 2022.
Plutôt haut de gamme pour le moment, elles sont de plus en plus nombreuses sur les routes hollandaises, suédoises ou allemandes.
Une majorité d’Européens pense désormais que leur prochaine voiture sera hybride ou électrique, selon un sondage de la Banque européenne d’investissement (étude eib.org datée du 7 février 2022).
• Et au niveau des prix … ?
Il est bien connu que si l’offre est supérieure à la demande, il faut que les entreprises baissent leurs prix. Bien que les prix des voitures électriques soit aujourd’hui assez supérieurs à ceux des thermiques, ils pourraient considérablement diminuer dans la mesure où elles sont produites en masse.
Sans oublier le marché de l’occasion, qui concerne la plupart des automobilistes, où les modèles électriques commencent aussi à se multiplier.
Selon Eric Kirstetter (associé chez Roland Berger, cabinet de conseil en stratégie) : « au niveau des voitures thermiques, le prix devrait augmenter avec des malus gouvernementaux croissants* ». Des véhicules thermiques pourraient alors connaître un effet d’aubaine sur le marché de l’occasion.
• Et au niveau des émissions ? Plus ou moins ?
« Les véhicules électriques alimentés par de l’électricité bas carbone offrent le principal potentiel de décarbonations des transports terrestres » souligne le GIEC.ymu
Sans gaz d’échappement, la voiture électrique ne pollue pas non plus l’air des centres-villes. Mais elle n’est pas « verte » pour autant, car il faut produire l’électricité qui l’anime, ce qui est fait avec des centrales à charbon dans certains pays.
Quant à la fabrication des batteries, ses composants principaux proviennent de l’extraction minière, dans des pays aux règles sociales souvent inexistantes ou lacunaires.
Vous pouvez prévoir ce changement dès maintenant en nous faisant confiance. Remettez vos projets entre les mains de JLP Electricité et soyez prêt pour 2035 !
* Majoration d’une prime d’assurance automobile en fonction du nombre d’accidents causés par l’assuré